L’Internet des objets repose sur l’idée que tous les objets seront connectés un jour à Internet et seront donc capables d’émettre de l’information et éventuellement de recevoir des commandes.

On parle aussi d’ “ubiquitous computing”, c’est à dire informatique omniprésente, ambiante, ou pervasive.

Ce nouveau paradigme informatique est basé non plus sur le PC, mais sur des objets quotidiens intégrant des capteurs et des capacités de communication.

L’internet des objets propose de créer une continuité entre le monde réel et le monde numérique : il donne une existence aux objets physiques dans le monde numérique.

Mais est-ce la bonne expression ?

Les ponts, les volcans ou les champs se connectent déjà et se connecteront de plus en plus à l’internet grâce à des capteurs appropriés et on peut difficilement qualifier un champ d’objet. Et que dire des animaux, animaux domestiques, bovins et bien d’autres qui sont également connectés pour des raisons de confort, de santé ou de traçabilité. Des objets ?

Nous utilisons le terme « internet des objets« . Les anglo-saxons ont adopté le terme « internet of things« , le terme de « chose » semblant plus générique.

Pour Cisco, c’est le terme « internet of everything » encore plus large ; un « chaque chose » qui rappelle le livre de Douglas Adams ‘The question of life, the universe and everything ! » On pourrait également considéré un « internet of all things« .

Une chose est sûr, le concept est universel et ses applications vont toucher un grand nombre d’éléments de notre environnement. Il est presque plus facile de lister ce qui potentiellement ne sera jamais connecté.

Les feuilles des arbres, les pierres d’un sentier de montagne ou les grains de sable d’une plage par exemple. Par contre, certains arbres sont et seront connectés (maintenance phytosanitaire dans les villes comme à Paris ou à Bordeaux, alerte incendie dans les forêts), de même pour les montagnes/volcans (capteurs capable de prévoir une éruption ou une avalanche). Les routes, maisons, et la plupart des constructions humaines sont et seront connectées – smartcity, domotique, immotique.

Les insectes ne le seront pas non plus, trop nombreux, même si on peut imaginer en connecter certains (version moderne du « baguage » des oiseaux) pour des raisons liées à la transmission de maladies. De même pour les animaux sauvages.

Pour le reste, tout semble possible. De nombreux objets de notre environnement seront connectés dans les domaines de la vie quotidienne, les transports, la santé, les villes, l’énergie, l’agriculture ….

Des listes bien incomplètes comme autant de pistes à suivre pour comprendre l’étendue de cet internet à venir.

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